La voleuse de livres par Markus Zusak
La voleuse de livres a rejoint récemment les rangs de ma bibliothèque lorsque je suis tombée par hasard sur le film qui en a été fait. Il faut dire que la quatrième de couverture à de quoi intriguer, faire parler la mort n'est guère courant... Quelle place occupe-t-elle dans la narration? Comment rendre compte de cette parole originale dans un film ? Voilà les deux questions qui m'ont poussée à découvrir cette oeuvre.
La voleuse de livres a rejoint récemment les rangs de ma bibliothèque lorsque je suis tombée par hasard sur le film qui en a été fait. Il faut dire que la quatrième de couverture à de quoi intriguer, faire parler la mort n'est guère courant... Quelle place occupe-t-elle dans la narration? Comment rendre compte de cette parole originale dans un film ? Voilà les deux questions qui m'ont poussée à découvrir cette oeuvre.
Et en effet, je n'est pas été déçue. La mort ici est loin d'être morbide, paradoxalement. Elle est même plus sensible que certains hommes, montre de la compassion pour les histoires particulières, prises entre les fers de la grande Histoire. C'est donc dans l'émotion et la pudeur que la mort nous transmet l'histoire de cette petite fille que les mots et les livres bouleversent, condamnent et sauvent tour à tour. Dans le film, c'est une vois-off qui joue le rôle de la mort, mais ce qui est une force dans la narration de Markus Zusak devient une lourdeur, ajoutant du pathos à des situations où la force de l'image se suffit à elle-même.
J'apprécie de plus le choix du cadre, on oublie souvent que les allemands ont eux aussi subit les privations et les conséquences de la guerre. Tous n'ont pas été partisans de l'idéologie nazie. Je regrette néanmoins que tous les écrits présents dans le film sont en anglais. Ce n'est pas la seule dérogation faite au livre: on renonce aux flash-back qui révèlent pourtant beaucoup, on renonce à expliquer le départ à la guerre de deux pères de famille, plus complexe qu'il n'y parait, etc. Finalement, si le film fonctionne, c'est grâce au jeu des acteurs, notamment celui de Emily Watson, qui incarne une mère de famille qui cache ses sentiments sous une apparence austère et autoritaire.
A lire donc, et si vous avez l'occasion de voir le film, allez-y, sinon... Tant pis!
J'apprécie de plus le choix du cadre, on oublie souvent que les allemands ont eux aussi subit les privations et les conséquences de la guerre. Tous n'ont pas été partisans de l'idéologie nazie. Je regrette néanmoins que tous les écrits présents dans le film sont en anglais. Ce n'est pas la seule dérogation faite au livre: on renonce aux flash-back qui révèlent pourtant beaucoup, on renonce à expliquer le départ à la guerre de deux pères de famille, plus complexe qu'il n'y parait, etc. Finalement, si le film fonctionne, c'est grâce au jeu des acteurs, notamment celui de Emily Watson, qui incarne une mère de famille qui cache ses sentiments sous une apparence austère et autoritaire.
A lire donc, et si vous avez l'occasion de voir le film, allez-y, sinon... Tant pis!
Toutes les infos sur le film ici, et la bande-annonce:
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