Pactum salis d'Olivier Bourdeaut
Résumé de l'éditeur
En attendant Bojangles m'avait laissé le souvenir d'une plume littéraire, d'un style propre Olivier Bourdeaut. Je le retrouve dans Pactum Salis, ce style où la sonorité des mots à la part belle. Jeux de rimes et d’assonances sont courant dans l'écriture et forment une belle musique. Style pompeux pour les dialogues, façon de se moquer gentiment de ceux qui tentent de se hisser au-dessus de leur position.
Michel et Jean, un agent immobilier et un paludier. Une amitié improbable qui repose beaucoup sur l'alcool, mélange de respect et de haine. Le cadavre découvert dans les marais au début du livre ne serait-il pas l'un d'eux ? Un mystère savamment entretenu, et pourtant résolu de manière décevante. Difficile d'en dire plus sans révéler la fin du roman, mais je reste sur ma faim à cause de cette conclusion sortie de nulle part.
C'est donc pour le style frais, original, fantaisiste, que j'apprécie Olivier Bourdeaut. J'ai ri devant certaines scènes, légères et ridicules. La description des marais salants est elle magique, tableau touristique vu par un agriculteur bourru et solitaire. L'histoire tire vers le thriller, moins légère qu'il n'y parait au premier abord (et on regrette que cela n'aille pas plus loin).
Très improbable, cette amitié entre un paludier misanthrope, ex-Parisien installé près de Guérande, et un agent immobilier ambitieux, prêt à tout pour « réussir ». Le premier mène une vie quasi monacale, déconnecté avec bonheur de toute technologie, tandis que le second gare avec fierté sa Porsche devant les boîtes de nuit.
Liés à la fois par une promesse absurde et par une fascination réciproque, ils vont passer une semaine à tenter de s‘apprivoiser, au cœur des marais salants.
En attendant Bojangles m'avait laissé le souvenir d'une plume littéraire, d'un style propre Olivier Bourdeaut. Je le retrouve dans Pactum Salis, ce style où la sonorité des mots à la part belle. Jeux de rimes et d’assonances sont courant dans l'écriture et forment une belle musique. Style pompeux pour les dialogues, façon de se moquer gentiment de ceux qui tentent de se hisser au-dessus de leur position.
Il était pleinement heureux, le corps caressé par un vent puissant et doux. Il se trouvait des grâces de patineur artistiques, au milieu de ces miroirs de givre moirés des couleurs lisses et pastels du couchant.
Michel et Jean, un agent immobilier et un paludier. Une amitié improbable qui repose beaucoup sur l'alcool, mélange de respect et de haine. Le cadavre découvert dans les marais au début du livre ne serait-il pas l'un d'eux ? Un mystère savamment entretenu, et pourtant résolu de manière décevante. Difficile d'en dire plus sans révéler la fin du roman, mais je reste sur ma faim à cause de cette conclusion sortie de nulle part.
C'est donc pour le style frais, original, fantaisiste, que j'apprécie Olivier Bourdeaut. J'ai ri devant certaines scènes, légères et ridicules. La description des marais salants est elle magique, tableau touristique vu par un agriculteur bourru et solitaire. L'histoire tire vers le thriller, moins légère qu'il n'y parait au premier abord (et on regrette que cela n'aille pas plus loin).
A lire pour une audace stylistique donc, même si l'histoire reste creuse.
Janvier 2018
256 pages
18,50 €
ISBN 9782363390905
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