Le beau mystère de Louise Penny
Résumé de l'éditeur
Editions Actes Sud
Septembre 2017
496 pages
23 €
ISBN 9782330081805
Au cœur d’une forêt sauvage du Québec, à l’écart de la civilisation, vit une communauté religieuse que l’on croyait depuis longtemps disparue : les gilbertins. Ironiquement, la communauté qui a fait vœu de silence est devenue mondialement célèbre en produisant, quelques mois auparavant, un disque de chants grégoriens. Ce succès inattendu a bouleversé le quotidien des moines qui ont dû soudain faire face à l’afflux des touristes et des journalistes. Mais, à l’exception des membres de la congrégation, aucun autre être vivant n’a été admis dans l’enceinte de l’abbaye. Du moins jusqu’à ce que l’inspecteur-chef Gamache et son adjoint Beauvoir se présentent un après-midi devant le portail de l’imposante bâtisse. Leur billet d’entrée : un mort. Et pas n’importe lequel : l’homme retrouvé dans un jardin du monastère, le crâne fracassé, n’est autre que le chef de chœur et principal artisan du succès discographique des gilbertins.
Le chef de chœur du monastère est mort, victime d'un meurtre. Les inspecteurs Gamache et Beauvoir rentrent donc dans le sanctuaire habituellement interdit aux hommes, pénétrant dans le silence et la musique des moines.
La musique et la foi sont le socle du monastère, la clé de toute l'enquête. Les chants prennent donc une importance particulière dans ce roman : au cœur de tout, ils deviennent un personnage à par entière. Ils sont à la fois l'expression de la foi mais aussi Dieu lui-même. L'écriture rend compte de cela, en conférant à la musique un caractère sacré.
Le beau mystère est un roman au rythme lent, trois jours d'enquête seulement occupent un peu moins de 500 pages : une écriture tranquille qui prend le temps de s'émerveiller des reflets de lumière propre au monastère, à la magie divine des chants grégorien. Elle réussit aussi à ménager un certain mystère quant à l'identité du coupable. Surtout, les personnages ont une histoire personnelle que le monastère fait remonter à la surface, par son ambiance, par la spiritualité que ressentent même les non-croyants. Un calme trompeur, puisqu'il cache une profondeur fissure au sein de la communauté religieuse et n'empêchera pas la division de deux meilleurs amis.
Les uns après les autres, les moines entrèrent en chantant. Le frère Simon, le frère Raymond. Et finalement, le frère Luc. Et alors tout changea. Sa voix n'était ni celle d'un ténor ni celle d'un baryton, et pourtant ces deux voix se joignirent aux autres. Et soudain les voix individuelles, les notes furent reliées, unies. Enlacées, comme si les neumes s'étaient allongés pour devenir des bras qui étreignaient chaque moine et chaque homme qui écoutait.
La musique et la foi sont le socle du monastère, la clé de toute l'enquête. Les chants prennent donc une importance particulière dans ce roman : au cœur de tout, ils deviennent un personnage à par entière. Ils sont à la fois l'expression de la foi mais aussi Dieu lui-même. L'écriture rend compte de cela, en conférant à la musique un caractère sacré.
Le beau mystère est un roman au rythme lent, trois jours d'enquête seulement occupent un peu moins de 500 pages : une écriture tranquille qui prend le temps de s'émerveiller des reflets de lumière propre au monastère, à la magie divine des chants grégorien. Elle réussit aussi à ménager un certain mystère quant à l'identité du coupable. Surtout, les personnages ont une histoire personnelle que le monastère fait remonter à la surface, par son ambiance, par la spiritualité que ressentent même les non-croyants. Un calme trompeur, puisqu'il cache une profondeur fissure au sein de la communauté religieuse et n'empêchera pas la division de deux meilleurs amis.
Un polar d'ambiance, un huis-clos particulièrement mystique
Editions Actes Sud
Septembre 2017
496 pages
23 €
ISBN 9782330081805
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