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Les fantômes de Manhattan de J.R. Ellory

Résumé de l'éditeur
Annie O’Neill, 31 ans, est une jeune fille discrète. Elle tient une petite librairie en plein cœur de Manhattan, fréquentée par quelques clients aussi solitaires et marginaux qu’elle. Son existence est bouleversée par la visite d’un nommé Forrester, qui se présente comme un très bon ami de ses parents, qu’elle n’a pratiquement pas connus. L’homme est venu lui remettre un manuscrit. Celui-ci raconte l’histoire d’un certain Haim Kruszwica, adopté par un soldat américain lors de la libération de Dachau, devenu ensuite une des grandes figures du banditisme new-yorkais. Quel rapport avec l’histoire intime d’Annie ? Et pourquoi le dénommé Forrester est-il si réticent à lui avouer la vérité ? Lorsqu’elle lui sera enfin dévoilée, celle-ci sera plus inattendue et incroyable que tout ce qu’elle a pu imaginer.


N'ayant jamais lu de livre d'Ellory, je découvre l'auteur avec ce dernier titre qui vient tout juste d'être traduit en France. Un bon récit, mais... 

Annie est une jeune femme discrète qui s'ennuie dans son quotidien où aucune surprise ne l'attend. La découverte d'un mystérieux manuscrit va tout bouleverser et nous entraîner dans la sombre histoire des bas-fonds de New York. On entre alors dans un véritable polar, un récit noir et sordide, qui tient en haleine !

Voilà ce qu’était Harry Rose ; seize ans à peine, et bien parti pour se faire un nom, après ce baptême du sang. Harry Rose ne tarda pas à être connu, et les gens savaient qu’un gamin capable d’une chose pareille pour venger une petite prostituée à deux balles était ou cinglé ou d’une loyauté peu commune. Harry Rose n’avait pas tué Weber Olson pour l’argent ou pour le plaisir. Mais pour une question de principe. De principe, ni plus ni moins.


L'écriture sait ménager le suspense grâce à la construction du roman : le lecteur connaît peu à peu le récit des aventures de ce jeune homme qui se fait sa place dans le milieu. Cette partie-là du récit est maîtrisée, noire et violente. Le contraste est alors fort avec l'histoire d'Annie, qui paraît à côté bien fade. Ce personnage, qui pourrait ressembler à chacun d'entre nous, n'a ni couleur ni charme. La partie principale de la narration est mièvre et banale, au point que j'ai parfois survolé quelques pages. La fin est elle prévisible et ne sera sans doute pas marquante dans mon parcours de lectrice... 





Du bon et du moins bon dans ce roman d'Ellory, 
une lecture d'été cependant agréable !



Editions Sonatines
Juin 2018
464 pages
22 €
ISBN 9782355842962

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