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Les jours enfuis de Jay McInerney

Résumé de l'éditeur
Pour Russell et Corrine Calloway, la vie est belle : lancements de livres et vernissages succèdent aux sorties dans la haute société new-yorkaise. Ils ont des métiers qu’ils adorent, une vie de famille parfaite, habitent à TriBeCa et passent leurs vacances dans les Hamptons. Mais derrière cette façade de rêve se cache une réalité de plus en plus rude : Russell peine à faire vivre sa maison d’édition indépendante. Alors qu’il se lance à corps perdu dans la publication d’un roman dont il veut faire un succès, Corrine, elle, retrouve Luke, l’homme avec qui elle avait eu une liaison au lendemain du 11-Septembre. Une fois de plus, leur couple est mis à rude épreuve…


Un couple, ancré dans son quotidien, ses mensonges et ses problèmes professionnels. Les personnages de Jay McInerney reviennent dans un troisième volume mais pas besoin d'avoir lu les précédents pour profiter des Jours enfuis.

Féroce portrait de New York et de la bourgeoisie, ce roman présente une ville en mouvement, où le changement est inéluctable. Comme ce quartier autrefois bohème et habité par des artistes, aujourd'hui hors de prix... Dans cette ville où le 11 septembre a tout bouleversé, la crise économique de 2008 modifie encore tout le paysage. Grâce à une galerie de personnages secondaires, l'auteur anime cette ville tentaculaire où pourtant chacun semble se connaître, entre habitudes et snobisme.

Mais ce sont surtout les errements de Russell et Corrine que l'ont suit : avec minutie, McInerney décrit leurs incertitudes, leurs désillusions. Sous la façade du bonheur et des bonnes manières, leur mariage subit des hauts et des bas. Et c'est là le motif de tout le roman, cette description précise et minutieuse de l'union conjugale face à la ville démesurée. Alors, les beaux principes et les idéaux sont mis à l'épreuve...

Jeunes idéalistes, au sortir de l’université prestigieuse où ils étaient tombés amoureux, ils avaient obéi à leur instinct et fondé leur vie sur le principe qui veut que l’argent ne fait pas le bonheur, découvrant peu à peu seulement toutes les sortes de misères qu’il aurait pu leur éviter. Russell, surtout après deux ou trois verres, aimait à répartir l’humanité en deux camps adverses : l’Art et l’Amour, contre le Pouvoir et l’Argent.

Entre nostalgie et espoir d'un futur solide, les personnages sont fouillés jusque dans leur plus grande intimité. Peurs et fragilités, succès et fiertés forment une fresque de presque 500 pages, où les quelques longueurs sont largement compensées.


A lire pour un panorama de New York fascinant



Editions de l'Olivier
Mai 2017
496 pages
22,50 €
ISBN 9782823610123

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