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Le secret du mari par Liane Moriarty

Au mois de mai, la chroniqueuse du blog Pretty Books nous proposait dans son club de lecture de lire Le secret du mari de l'auteur australienne Liane Moriarty. Et c'est au mois de juin que je vous propose ce post, shame on me... Une première expérience pour moi dans ce club, et dont je me félicite ! Il faut dire que cette lecture m'a laissé, dans l'ensemble, une impression positive...




Jamais Cecilia n’aurait dû trouver cette lettre dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n’ouvrir qu’après ma mort. » Quelle décision prendre ? Respecter le vœu de John-Paul, qui est bien vivant ? Ou céder à la curiosité au risque de voir basculer sa vie ? Tous les maris – et toutes les femmes – ont leurs secrets. Certains peuvent être dévastateurs.

Ce qui fait la force de ce roman et qui fait qu'on ne peut plus le lâcher avant la fin, c'est l'ambiance qu'installe l'auteur. D'abord vif et pétillant, le climat se fait peu à peu sombre et inquiétant. Le suspens nous oblige à dévorer les pages, jusqu'à la dernière. Néanmoins, il m'a fallu m'accrocher pour commencer ce livre. Je ne voyais pas où l'auteur voulait amener ses personnages et, jusqu'à la révélation du fameux secret, je me croyais en plein roman de gare ou dans un livre Harlequin. Sauf que je m'attendais à un thriller moi ! Si j'ai continué, c'est bien à mon caractère têtu que je le dois, et puis certaines phrases laissaient entendre que ces femmes, en l'apparence sans lien les unes avec les autres, étaient en fait unies par quelque chose de plus profond...

Roman psychologique et/ou thriller ? Les secrets sortent de l'ombre pour éclabousser des familles entières. Tous les personnages sont liés et même les innocents ne sortiront pas indemnes du cataclysme provoqué par la mort inexpliquée de cette adolescente il y a des années. Effet papillon, en somme. Le destin se joue des personnages qui subissent, désarmés, les conséquences de ce secret...

Si le style n'a rien de folichon, c'est la construction qui est intéressante. Chaque chapitre est raconté selon le point de vue d'une femme, trois femme de familles différentes : il y a la mère au foyer parfaite, la femme qui pleure sa fille disparue et la révoltée face à l'adultère de son mari. C'est donc d'un roman de femmes qu'il s'agit, où leur rôle semble être celui de réparer les chose. De plus, le rythme se fait de plus en plus soutenu, une fois la mise en place des personnages et du cadre faite. Le temps de l'histoire se limite en fait à une semaine, un temps très court pendant lequel la vérité éclatera, changeant la vie de trois familles pour leurs vies entières...


Si tu lis cette lettre, c’est que je suis mort. Ces mots sonnent terriblement mélo mais tout le monde doit mourir un jour, n’est-ce pas ? À l’heure où je t’écris, tu es à la maternité avec notre petite Isabel, née tôt ce matin. Elle est si belle, si minuscule et si fragile. Ce que j’ai ressenti en la prenant pour la première fois dans mes bras est indescriptible et tellement nouveau. Je suis déjà terrorisé à l’idée qu’on lui fasse du mal. Ce qui m’amène à écrire cette lettre. [...] "

A lire pour découvrir une histoire très bien construite, avec un rebondissement final des plus tragiques. Un roman à la Desperate Housewives.
504 pages,
Avril 2016
ISBN 9782253067948
7,90 €







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